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Les twittos pas contents

Le nom du réseau social Twitter entouré de son logo, l'oiseau bleu.

https://pixabay.com/fr/users/habergibitv-366482/

Mardi 5 janvier, la twittosphère a basculé. Jack Dorsey, PDG du réseau social Twitter, a confirmé que son entreprise envisage de rendre obsolète la sacro-sainte limite des 140 caractères par message. Votre agence de référencement Google, friande des infos et potins du web, s’est forcément penchée sur le sujet.

Pour l’heure, le projet intitulé « Au-delà de 140 » est en phase de test par le groupe à l’oisillon bleu. Mais la levée de boucliers des aficionados est déjà entamée.

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Concrètement, seuls les fameux 140 caractères continueraient d’être immédiatement visibles. Simplement, il serait possible de dérouler un message beaucoup plus long…pouvant aller jusqu’à 10 000 signes !

Cachez ce texte que je ne saurais lire

Pourtant, Jack Dorsey ne fait que répondre positivement à ce qui a tout l’air d’une demande formulée par les utilisateurs. Depuis son lancement en 2006, le deuxième réseau social mondial après Facebook, colle à cette fameuse règle. Ce qui a pour conséquence d’en faire le plus réactif lors d’événements d’ampleur comme les attentats de Paris ou les récentes inondations en Grande-Bretagne.

Mais on constate que les twittos contournent de plus en plus cette contrainte en postant notamment des photos de textes, ou en publiant des rafales de tweets qui, mis bout à bout, constituent un message long. À croire que les célèbres 140 caractères ne suffisent plus.

Vers une évolution

Il faut aussi considérer que la croissance de Twitter n’est pas folle. Au troisième trimestre 2015, il comptait 320 millions d’utilisateurs actifs. Ce qui ne fait qu’1,5 % de croissance par rapport au trimestre précédent. On est loin du milliard et demi de membres Facebook. Dès lors, pourquoi ne pas envisager d’élargir une audience un peu restreinte ?

Toutefois, les adeptes s’opposent à cette nouveauté, craignant que la fluidité de Twitter croule sous l’obésité de ses contenus à venir, et que son efficacité meurt au profit de son évolution.