En France, on a découvert le système du drive via les restaurants de fast food. L’idée était simple et sympa : consommer le produit où l’on veut en le choppant au vol, au volant de sa voiture. Bien inspirés par cette liberté de lieu agrémentée d’un certain gain de temps, les Français ont transféré ce mode de distribution au commerce, principalement dans la grande distribution.
Crédit photo : Fevad et Nielsen TradeDimensions
Et c’est un succès puisque un ménage sur quatre fréquente désormais le drive, et que ce système affiche un chiffre d’affaires en hausse de 14 %. À l’agence web Web Omega, on se penche sur l’étendue de ce phénomène qui fait tourner l’activité des sites e-commerces.
L’aspect pratique du drive
Dans le drive, c’est l’aspect pratique qui séduit. Faire ses courses à l’hypermarché bondé de monde n’est pas une partie de plaisir et on s’en passe volontiers. Mais les placards ne se remplissant pas encore seuls, il fallait trouver un moyen de faire des emplettes sans y être.
Aujourd’hui, 4 025 sites de drive satisfont chaque jour la population. Les chiffres collectés par Nielsen TradeDimensions, en partenariat avec la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), montrent que 80 % des hypermarchés ont mis en place ce système. 97 % des plus grands d’entre eux – les points de vente de plus 6 500 m² – en bénéficient. Notons qu’un fort potentiel d’ouverture reste à exploiter chez les supermarchés (moins de 1 200 m²), parmi lesquels seuls 11 % possèdent ce dispositif. https://travelwithgirls.com/
Click & drive, le top du drive
Sur les 4 025 sites de drive, 2 903 sont ce que l’on appelle des « click & drive », c’est-à-dire des espaces consacrés à la récupération de la marchandise avec des pistes dédiées aux véhicules et des bornes de retrait. Ils ont été créés par les distributeurs et accolés au magasin, ou carrément « déportés », construits ailleurs. Les autres sont des services drive classiques avec la possibilité de retirer en magasin la commande passée sur internet.
Si le nombre d’ouvertures de ces dispositifs a ralenti depuis les années 2012/2013 – durant lesquelles il s’élevait à 1,9 click & drive par jour – le rythme est toujours excellent. Sur les douze derniers mois, 323 dispositifs ont vu le jour, c’est-à-dire 0,8 par jour.
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