Il est des sujets, comme ça, qui plaisent. Qui reviennent. Plusieurs fois par an, par vagues épaisses sur la toile, certains marronniers attirent l’attention. En ce mois de janvier 2017, c’est à nouveau le cas. Et cette fois, en plus de la nôtre, celui-ci a également attiré l’attention de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) tant il est désolant (pardon, mais c’est vrai). À l’agence de création de sites web, on fait le point sur l’utilité d’ « interdire des choses à Facebook ».
Par ce simple post, je change les règles
On pense à ce genre de messages relayés en masse : «Je ne donne pas à Facebook la permission d’utiliser mes images, informations ou publications, tant du passé comme du futur. Par cette déclaration, je donne mon préavis à Facebook qu’il est strictement interdit de divulguer, copier, distribuer, ou prendre toute autre action contre moi sur la base de ce profil et/ou de son contenu. Le contenu de ce profil est une information privée et confidentielle…»
Il y a de l’idée, hein. Sauf que ce type d’écrit n’a absolument aucune valeur juridique. Pourquoi ? Parce que vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais lorsque vous avez créé votre compte Facebook, vous avez accepté ses conditions d’utilisation. Vous savez, celles qui sont inscrites ici ? Naturellement, vous comprendrez qu’on n’a pas le droit de réécrire soi-même le règlement d’une entité qu’on ne contrôle pas et auquel on a, de surcroît, adhéré. Le tout, en publiant un simple message sur son compte personnel (LOL).
La Cnil obligée de s’en mêler
Pour rassurer et instruire la communauté Facebook, la Cnil y est allée de son mot informatif :
Notez qu’en copiant ladite injonction à Facebook sur votre page personnelle, vous participez à répandre des affirmations tout à fait fausses. Par exemple, Facebook ne possède pas le copyright de vos publications. C’est simplement à vous de limiter – ou pas – la visibilité des informations que vous mettez en ligne. Une manipulation assez simple à réaliser via les paramètres de sécurité du réseau social. Pour bien comprendre comment cela fonctionne, on vous invite à jeter un œil à cette page.
Autre hoax bien connu et tout aussi faux (mais drôle) : l’annonce d’un Facebook bientôt payant. On vous laisse lire cette variante satirique…
*Hoax : terme anglais pour désigner un canular ou une rumeur infondée circulant sur le web.
Parmi les sources : https://www.cnil.fr/ http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/07/01/les-messages-pour-proteger-son-profil-facebook-sont-de-retour-mais-toujours-inutiles_4961943_4355770.html https://www.letemps.ch/opinions/2017/01/18/presente-jinterdis-facebook