Et le robot créa sa musique

On peut dire « sa » musique, parce qu’en effet, un humain s’y serait pris autrement. De qui parle-t-on ? De l’intelligence artificielle de Google et d’un de ses derniers exploits. Si vous avez déjà jeté un œil au blog de notre agence web, vous savez que nous sommes experts en référencement sur Google et que nous nous intéressons de près à l’actualité du géant de Mountain View.

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Un robot au piano

Nous avions déjà abordé ici le sujet de l’intelligence artificielle, notamment lorsque l’algorithme AlphaGo était parvenu à vaincre l’homme au jeu de go pour la première fois. Ça avait fait couler pas mal d’encre parce que le jeu de go était le seul jeu de réflexion qui déstabilisait encore les ordinateurs. Ce temps-là est révolu et on apprend que maintenant, en plus de jouer, les robots de Google lisent des romans à l’eau de rose et jouent de la musique.

Vous devez croire qu’on débloque, mais pas du tout. Mercredi 1^er juin, un morceau de musique signé « Magenta » a été mis en ligne. La création d’une minute et 21 secondes s’inscrit dans Google Brain, un projet axé sur l’apprentissage profond, plus connu sous l’appellation anglaise de deep learning.

« C’est un projet de recherche pour faire progresser la capacité d’une intelligence artificielle à comprendre l’art. L’apprentissage par une machine a déjà été largement utilisé pour comprendre du contenu, tel que la reconnaissance vocale ou encore de la traduction. Avec Magenta, nous voulons explorer de nouveaux algorithmes qui peuvent apprendre à créer de l’art et de la musique », explique Douglas Eck, chercheur du groupe Google Brain.

Le robot la larme à l’œil

Inutile de vous moquer, ce n’est évidemment pas un chef d’œuvre. Ce n’est d’ailleurs pas ce que l’on attend du programme de Google qui s’est penché sur cette tâche. Ce qui intéresse les savants de la firme, c’est découvrir dans quelle mesure un logiciel dépourvu d’appréciation émotive peut s’aventurer dans les domaines de la création artistique.

Mieux, ce qui les intéresse, c’est de voir comment l’appréciation émotive peut s’apprendre. C’est la raison pour laquelle ces ingénieurs ont contraint les fameux robots à ingurgiter les histoires de milliers de romans d’amour pendant plusieurs mois. Un moyen, disent-ils, de les rendre plus humains et d’améliorer leur capacité à converser.

Notez que vous n’avez pas terminé d’entendre parler de Magenta et que vous pourrez même, dans les prochains mois, l’aider à apprendre les secrets de l’Homme en lui racontant vos expériences. Google vous attend !