Peut-être faites-vous partie de ces individus qui ont pris goût à la marche en ville. Flanqués d’un smartphone, ils avancent, tels des zombies à l’aspect pourtant humain, les yeux rivés sur leur écran. Ils jubilent seuls ou en groupe et se retrouvent dans des coins stratégiques, peuplés de spécimens semblables. Vous le savez sans doute, ces gens-là sont sous le charme de Pokémon Go, l’appli-phénomène qui n’a pas fini de faire des émules. Alors, depuis notre agence web, on observe cette nouvelle tendance avec curiosité. Puis faut dire qu’on a des infiltrés parmi nous. Si on veut comprendre quelque chose au moment de la pause-déjeuner, on est bien obligé d’en savoir un minimum.
Principe du jeu
Pour ceux qui auraient loupé un épisode (ce n’est pas si grave), Pokémon Go est un jeu de réalité augmentée adapté aux smartphones. Grâce à la caméra de l’appareil et à la géolocalisation, on peut capturer les fameuses créatures virtuelles dans le monde réel. Dès le téléchargement de l’application, le joueur crée son avatar : personnage qui le représente dans le jeu. Ce dernier se balade sur un genre de carte grâce à laquelle il observe les environs et détecte les Pokémon, les pokéstops (site où l’on récupère des outils d’importance, notamment les pokéballs qui permettent d’attraper les Pokémon) ou encore les arènes (lieu d’affrontement des chasseurs de Pokémon). Sans aller plus en avant dans les détails, on comprend que le but de la manœuvre est de capturer le plus de Pokémon possible.
Contamination généralisée
Le jeu, conçu par The Pokémon Company, Nintendo et Niantic (ancienne filiale de Google) a vécu ses premières heures françaises officielles le 24 juillet. Mais beaucoup d’internautes malins se l’étaient déjà procuré puisqu’il est sorti début juillet aux États-Unis.
Bilan des courses début août : 12 % des Français affirment s’être déjà essayés à Pokémon Go, selon un sondage de l’Institut français d’opinion publique (Ifop)* réalisé pour le quotidien Metronews. Cela représente tout de même six millions d’individus, si l’on considère la tranche des 15 ans et plus. Ajoutons que le jeu fait un tabac particulier chez les 15-35 ans (30 %). En tout cas, 87 % des Français ont entendu parler du phénomène.
*Enquête menée du 27 au 29 juillet auprès d’un échantillon de 1051 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.